Extrait: « Si je m’intéresse à ce que pensent les cons, je n’aurai plus de temps pour ce que pensent les gens intelligents. »
Quatrième de couverture:
Voici les lettres adressées à Dieu par un enfant de dix ans. Elles ont été retrouvées par Marie Rose, la dame rose qui vient lui rendre visite à l’hôpital pour enfants. Elles décrivent douze jours de la vie d’Oscar, douze jours cocasses et poétiques, douze jours pleins de personnages drôles et émouvants. Ces douze jours seront peut-être les douze derniers. Mais, grâce à Mamie Rose qui noue avec Oscar un très fort lien d’amour, ces douze jours deviendront légende.
Effleurer le christianisme d’une façon touchante, originale. Plonger dans la maladie de façon brutale et en ressortir apaisée. J’ai lu ce roman en une heure (en gros). Je n’arrivais pas à le lâcher. Bon certes, il est court. On commence par une lettre écrite à Dieu, on prends connaissance de ce jeune garçon de dix ans, très malade, qui vit à l’hôpital. Cet enfant qui sait les choses dont ses propres parents n’osent pas parler. Des parents qui ne savent plus comment aimer leur chair, leur sang. Et une dame, vêtue de rose, qui passe régulièrement pour tenir compagnie, parler, faire rêver ce petit garçon. Oscar s’avère très intelligent, lucide, et perspicace. Mais il est perdu, ne comprends pas ses parents. Et sous les conseils de cette dame rose, il ce met à écrire à Dieu, dont il n’a pas vraiment d’avis sur son existence. Il va lui raconter ses journées, ses peines et ses joies, comme un enfant normal. Et ce petit jeu mis en place par la dame rose. Et si chaque jour Oscar vieillissait de 10ans? Lui à qui il ne reste que quelques jours de vie pourrait bien être plus vieux que n’importe qui. La maladie fait grandir? Peut être. Alors il va vivre sa vie, en douze jours. La naissance, l’enfance, l’adolescence, la vie d’adulte et de septuagénaire. Une belle vie, bien remplie, courte mais pleine. D’amour et de douceur, de pleurs et de peurs.
Moi, je ne me suis pas fixé sur la vision du christianisme, j’ai lu les lettres comme si elle m’était envoyée – involontairement. Et cet enfant, j’aurais tant aimé le cajoler,
Je ne suis pas objective, j’ai forcément projetée une infime partie de ma vie dans ce roman. Une douloureuse partie.
Mais je n’ai pas aimé la vision des parents qui est donné, trop brute, trop injuste. Même si, la dame aide Oscar à voir ses parents sous un autre jour, à les comprendre. Je n’ai pas du tout apprécié les propos à leur sujet. Là encore – mon vécu parle.
Mais c’est définitivement un roman dont je suis sorti contente de l’avoir lu. Une écriture vraiment fluide et simple, qui permet une lecture facile et rapide.
A lire absolument. Et moi, j’en profite pour rayer un livre de mon baby challenge – ici.