Siddhartha – Hermann Hesse
Quatrième de couverture:
Un jour vient où l’enseignement traditionnel donné aux brahmanes ne suffit plus au jeune Siddhartha. Quand des ascètes samanas passent dans la ville, il les suit, se familiarise avec toutes leurs pratiques mais n’arrive pas à trouver la paix de l’âme recherchée. Puis c’est la rencontre avec Gotama, le Bouddha. Tout en reconnaissant sa doctrine sublime, il ne peut l’accepter et commence une autre vie auprès de la belle Kamala et du marchand Kamaswani. Les richesses qu’il acquiert en font un homme neuf, matérialiste, dont le personnage finit par lui déplaire. Il s’en va à travers la forêt, au bord du fleuve. C’est là que s’accomplit l’ultime phase du cycle de son évolution. Dans le cadre d’une Inde recréée à merveille, écrit dans un style d’une rare maîtrise, Siddhartha, roman d’une initiation, est un des plus grands de Hermann Hesse, Prix Nobel de littérature.
Voyage initiatique dans les sens de l’Homme. Voilà ce que j’en ressort. J’ai suivi ici, Siddhartha, dans sa quête spirituelle. Il aurait pu choisir la facilité, et se contenter d’une vie de brahmane, dont il sais déjà presque tout, si ce n’est pas plus que ses maitres, son propre père. Il décide donc de suivre son Moi (je cite). De le chercher, de le comprendre. Mais il ne veut pas que ça, il souhaite saisir la Terre, et les êtres qui l’habite. Il se dépouille de ses biens, et suis une vie de « misères », de Samana, de mendiant. Puis il rencontre LE guide spirituel, Gotama. Je n’en dit pas plus. Ce roman, petit en apparence, est d’une grandeur d’esprit, de mots, de poésies. Que sommes nous sans tout nos biens? Et si l’on s’écoutait? Cette histoire ce lit lentement doucement, surement, sinon l’on s’y perds.
J’ai aimée la façon qu’Hermann Hesse à de jouer avec les mots, de nous envoyer dans nos propres réflexions. C’est audacieux. Meme si, pour un « débutant » dans ce genre de récit, il peut être désagréable d’être baladé de pensée en pensée, accrochez vous, détendez vous, écoutez vous.
J’ai compris le prix Nobel. Bien entendu, ce livre ma plut essentiellement parce que je suis moi même en pleine quête spirituelle, que je m’intéresse au bouddhisme de près. Mais meme sans cela, il est intéressant, ne serait-ce que pour apprendre à se poser les bonnes questions.