Résumé:
Orpheline, Jane Eyre est recueillie à contrecoeur par une tante qui la traite durement et dont les enfants rudoient leur cousine. Placée dans un orphelinat, elle y reste jusqu’à l’âge de dix-huit ans. Elle devient alors institutrice dans une famille et tombe passionnément amoureuse du père de ses élèves. Un amour partagé, auquel elle résistera d’abord, découvrant avec horreur l’existence de la première femme de Rochester, enfermée pour folie par son mari.
Avis (tout à fait personnel):
La vision du monde des sœurs Brontë m’étonnera toujours. Comment ses jeunes filles de bonnes familles, qui n’ont jamais dépassées les limites de leurs terres ( à part la pension), réussissent soit à dépeindre merveilleusement bien l’Angleterre de l’époque ou à partir dans des histoires folles? Justement, ce cloisonnement est peut être l’explication au final, allez savoir. Dans cette histoire là, on suit depuis l’enfance, Jane. Et la moindre des choses que l’on peut dire, c’est que ça vie n’est pas simple. Mais elle ne se laisse pas faire, pas si facilement. Elle est révoltée la petite Jane, et n’aime pas les obligations qui sont les siennes, elle reste sage, et apprends avec le temps à faire son propre chemins, à faire des choix et à voler de ses propres ailes. Là encore elle se heurte à des idéologies, des rêves, et des désillusions. Toujours elle se relève. On y trouve une femme passionnée, amoureuse.
Ce que je peux dire depuis quelques temps déjà, c’est que je suis tombée littéralement amoureuse de la littérature anglaise classique. Je ne sais pas pourquoi. Les tableaux qui y sont dépeints m’évade. Que se soit du Brontë, Austen et compagnie. J’adore. là où certains ne verront que de l’ennui, du fade et du poussiéreux, je vois de la passion neuve. Pas besoin d’aller chercher bien loin, pour trouver quelque chose de bon. Pas besoin de partir dans des grands délires où d’essayer forcément d’être extraordinaire pour faire une histoire qui marche.
Jane Eyre ça marche – en tout cas pour moi.