Un livre – Jane Eyre

Jane Eyre de Charlotte Brontë

Résumé:
Orpheline, Jane Eyre est recueillie à contrecoeur par une tante qui la traite durement et dont les enfants rudoient leur cousine. Placée dans un orphelinat, elle y reste jusqu’à l’âge de dix-huit ans. Elle devient alors institutrice dans une famille et tombe passionnément amoureuse du père de ses élèves. Un amour partagé, auquel elle résistera d’abord, découvrant avec horreur l’existence de la première femme de Rochester, enfermée pour folie par son mari.

Avis (tout à fait personnel):
La vision du monde des sœurs Brontë m’étonnera toujours. Comment ses jeunes filles de bonnes familles, qui n’ont jamais dépassées les limites de leurs terres ( à part la pension), réussissent soit à dépeindre merveilleusement bien l’Angleterre de l’époque ou à partir dans des histoires folles? Justement, ce cloisonnement est peut être l’explication au final, allez savoir. Dans cette histoire là, on suit depuis l’enfance, Jane. Et la moindre des choses que l’on peut dire, c’est que ça vie n’est pas simple. Mais elle ne se laisse pas faire, pas si facilement. Elle est révoltée la petite Jane, et n’aime pas les obligations qui sont les siennes, elle reste sage, et apprends avec le temps à faire son propre chemins, à faire des choix et à voler de ses propres ailes. Là encore elle se heurte à des idéologies, des rêves, et des désillusions. Toujours elle se relève. On y trouve une femme passionnée, amoureuse.
Ce que je peux dire depuis quelques temps déjà, c’est que je suis tombée littéralement amoureuse de la littérature anglaise classique. Je ne sais pas pourquoi. Les tableaux qui y sont dépeints m’évade. Que se soit du Brontë, Austen et compagnie. J’adore. là où certains ne verront que de l’ennui, du fade et du poussiéreux, je vois de la passion neuve. Pas besoin d’aller chercher bien loin, pour trouver quelque chose de bon. Pas besoin de partir dans des grands délires où d’essayer forcément d’être extraordinaire pour faire une histoire qui marche.
Jane Eyre ça marche – en tout cas pour moi.

[Et un roman du challenge de lu. ici.]

Un livre – Orgueil et préjugés

Orgueil et préjugés – Jane Austen.

Ou comment exploser mes propres présomptions.

En m’inscrivant -ici- au baby challenge de littérature classique, je pensais devoir fournir beaucoup d’efforts pour apprécier des œuvres qui n’ont, jusque là, jamais été dans mes favorites. Encore heureux, j’aime me surprendre, élargir ma culture, combler ma curiosité. Je n’ai pas lu beaucoup de grands classiques, et c’est pourquoi, ce challenge m’a tenté, me surpasser, un peu. Non, parce que je suis quand meme pas si difficile à convaincre quand même, suffit de me vendre du rêve.
Suite à ma dernière visite chez Décitre, Orgueil et préjugés à finis dans ma PAL. Et j’étais finalement impatiente de le lire.

Il ne m’a pas fallut beaucoup de pages pour comprendre avec qu’elle facilité ce roman se lit. Jane Austen, a su allier les mots de sont époque, dans un langage souvent plein de sarcasmes, d’ironies, et de mépris. J’ai adoré les dialogues, les échanges épistolaires. Je me suis cru à la fois dans une histoire relatant les aventures des 4 filles du docteur March (bien qu’elles soit 5 dans ce roman) réussissant meme à trouver des points communs entre les sœurs Bennet et March, que dans un épisode de Gossip Girl, la vanité et l’orgueil étant mes points de comparaison pour ce dernier. Et meme si depuis le début, ou presque on comprends le but de l’histoire, le point final qu’on nous offrira, on prends plaisir à s’offusquer avec Elisabeth, à s’adoucir avec Jane et à être intriguer par ce cher Mr Darcy. J’aime la facilité avec laquelle les aventures se démêlent, je pense que j’aurais décroché, si Jane Austen avait apporté là, plus d’intrigues.
Pour résumé, j’ai aimé. (Non sans blague?) Et je suis plus que ravie de ma première lecture de J.Austen, me donnant encore plus hâte de m’attaquer au reste. Déjà dans ma PAL, bien entendu.

Je ne sais pas ce que vaut le film, je vais le regarder dans la semaine je suppose, mais j’espère ressentir les mêmes émotions, et rire autant que j’ai pu dans les échanges de certains.